Que ce soit en matière d’ergonomie, d’accessibilité ou de référencement, il y a une manière de réussir ses liens, internes ou venant de l’exterieur, pour qu’ils soient efficaces.
L’apparence
Pour que votre site soit fonctionnel, les liens doivent être immédiatement reconnus comme tels. Ils doivent donc impérativement se différencier du texte normal.
L’usage veut que le lien soit souligné et bleu. Si la majorité des sites s’affranchissent du bleu (créant ainsi un apprentissage de l’internaute), le soulignement reste encore un repère utile.
Il est d’ailleurs fortement déconseillé d’utiliser le soulignement pour autre chose que les liens hypertextes. L’effet en est TRES perturbateur.
Si on décide de se passer du soulignement, il faut lui substituer un autre repère visuel.
C’est le cas, par exemple, des menus qui sotn souvent présentés de telle sorte qu’ils n’ont pas besoin d’être souligné. C’est aussi le cas des boutons dans lesquels on reconnaît immédiatement une action à faire.
Pour plus de fonctionnalité, les CSS peuvent vous aider à donner des repères supplémentaires en fonction des actions (survol du lien, liens déjà vus, etc).
Le libellé
Il faut le soigner à plusieurs niveaux. D’abord, parce que c’est ce qui va -ou non- insciter l’internaut à cliqurer. Vos liens mis en valeur comme vu dans le paragraphe « L’apparence », il est possible que l’oeil de l’internaute ballaye le page, entre autres, de liens en liens.
Le libelé doit donc être clair et explicite. Evitez les liens trop génériques et, si vous optez quand même pour un lien type « En savoir plus », n’oubliez pas de préciser de quoi vous parler : « En savoir plus sur le livre L’ignorance de Milan Kundera ».
Les moteurs d’indexation sont également très sensibles aux libelés des liens. Si vous pensez à rédiger un lien parlant, il auta de grandes chances de contenir des mots-clé, très utiles pour votre référencement naturel.
Pour un lien d’action, utilisez un berbe à l’infinitif qui décrit bien l’effet induit par le clic. Exemple : « Valider mon choix ».
Attention, par contre, à éviter les libelés trop longs. Le lien doit être explicite en lui-même. Pour qu’il puisse être un bon repère pour l’internaute, il est préférable qu’il ne fasse que quelques mots.
De plus, les règles d’accessibilité préconisent moins de 80 caractères par liens.
L’attribut « title »
Il n’est pas un élément obligatoire, mais il apporte plusieurs avantages.
En premier lieu, il vous permet de (et il doit) donner des information supplémentaires à l’internaute. Sur le type d’ouverture (« Nouvelle fenêtre »), sur le poid à charger (« format .pdf – 53k) ou des renseignements plus précis (« Lire la fiche de lecture : Le Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry » sur un lien « Le Petit Prince »), etc.
Cela peut être l’occasion de renforcer votre référencement naturel : densité des mots-clé ou couverture du champ lexical.
Pour finir, ces informations supplémentaires sont également très utiles en terme d’accessibilité. Là aussi, il ne faut pas dépasser 80 caractères.
Le lien entrant
Avoir d’autres sites qui font un lien vers le votre est une très bonne chose (surtout si la page qui vous cite traîte d’un sujet connexe). Cela augmente, bien sûr, vos chances d’être trouvé par l’internaute et c’est bon pour le référencement naturel.
Si vous ne pouvez agir que rarement sur l’apparence des liens chez un site partenaire qui fait un lien vers vous, veille par contre à la qualité du libelé et à la présence de l’attribut « title ».
Dans le cas d’un partenariat rémunéré, un repère modifie l’URL afin de savoir que le lien a été cliqué. Certaines méthodes sont mauvaises pour le référencement car elles empêchent les robots d’indexation d’enregistrer correctement le lien. C’est donc également un aspect à surveiller lors d’un partenariat.
Les liens, par leur rôle spécifiques au web – et par leur importance dans le référencement naturel – méritent la plus grande attention. pour un Internet plus riche et plus pertinent.
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