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éditions du tremplin : Les éditions du tremplin sont nées d’une constatation simple. D’après nos sources près de neuf manuscrits sur dix sont refusés par les maisons d’éditions. Ce refus ne signifie pas forcément que ces écrivains sont dépourvus de talent ou que leurs textes ne présentent pas d’intérêt. Nous avons donc décidé de créer une société d’éditions qui s’adresserait à eux, mais également aux auteurs qui souhaitent faire leurs premiers pas dans l’édition.

Le fait que nous nous intéressions aux manuscrits qui ne sont pas édités ne veut pas dire pour autant que nous acceptons tout et n’importe quoi. Si nous sommes très ouverts sur les genres que l’on nous propose, nous n’en sommes pas moins exigeants sur la qualité. Et, comme n’importe quelle maison d’édition, les manuscrits sont soumis à un comité de lecture.

Nous proposons de publier, de promouvoir, de distribuer et de vendre les livres retenus, principalement sur Internet, via notre site et ceux de nos futurs partenaires.
Les modes d’impression et de fabrication choisie par les éditions du tremplin autorisent la production d’ouvrages à l’unité. Ainsi, un livre n’est fabriqué que s’il est commandé. Nous tenons à préciser ici qu’il s’agit bien de livres « papier » et non d’ouvrages numériques autrement appelés e-book.

GoN : Quand comptez vous démarrer votre activité ?

ét : Nous sommes une société en cours de création. Pour exister nous devons passer deux caps importants et incontournables :
– La création d’un (pré)-catalogue d’auteurs.
– L’attribution d’un prêt par les banques pour commencer notre activité (d’où l’intérêt du catalogue).

Si tout va bien nous devrions débuter notre activité vers décembre 2005 ou janvier 2006.

GoN : Qui êtes-vous ?

ét : Nous sommes deux frères, Bruno et Rémi GASNIER, anciens journalistes dans la presse spécialisée (PC Max pour Bruno et PCN°1 pour Rémi) ; tous deux passionnés de littérature et plus particulièrement de science-fiction, de fantastique et d’heroic fantasy. Toutefois, nous sommes très éclectiques dans nos choix, ce qui explique notre grande ouverture à tous les genres que l’on nous propose. Notre premier critère est avant tout le plaisir que l’on éprouve à la lecture d’un texte.

GoN : Quels sont vos objectifs ?

ét : Comme le laisse entendre le nom de notre (future) société, nous avons pour ambition d’être un tremplin pour les auteurs (jeunes ou moins jeune), une pépinière où, nous l’espérons, pourront s’épanouir de nombreux écrivains. Nous souhaitons être avant tout des découvreurs de talents.

GoN : Hormis le fait d’être « jeune » auteur ou d’avoir été refusé chez un autre éditeur, quel est l’intérêt pour un écrivain à venir chez vous ?

ét : Le reproche que l’on entend souvent de la part des auteurs que nous côtoyons, c’est de se sentir un peu seul dans la grande aventure qu’est l’édition d’un livre. L’un de nos objectifs est donc de créer une maison d’édition conviviale où l’auteur se sentira chez lui et, dans la mesure de nos possibilités, de le conseiller et de l’épauler.

Nous souhaitons pour cela être le plus présent possible et ce à tous les stades de l’édition. De la réception des extraits à la réalisation du livre. Ainsi, nous avons dû mettre au point un outil qui aujourd’hui nous permet d’informer l’auteur à chaque étape. Nous lisons tous les textes sans exception et établissons une fiche de lecture. Elle résume ce qui nous semble poser problème. Ainsi, en cas de refus de notre part, nous sommes en mesure d’apporter une réponse personnalisée et argumentée à l’auteur, agrémentée de quelques conseils et suggestions. Pour autant, nous ne fermons pas définitivement la porte à un manuscrit recalé, pour peu que l’auteur prenne en considération nos remarques et retravaille son texte en conséquence.

Le revers de cette politique de transparence et de proximité avec l’auteur est l’allongement du temps de traitement des manuscrits que l’on nous envoie. La correspondance personnalisée prend en effet beaucoup de temps, mais c’est un choix que nous avons fait et nous l’assumons.

D’autre part, chaque écrivain qui signera avec nous se verra attribuer un espace privé sur notre site où il pourra, à loisir, consulter le nombre de livres vendu, le nombre de fois ou la fiche de son livre a été consultée, etc. Bref, nous souhaitons établir une vraie relation de partenaire avec l’auteur. D’autres éléments sont prévus qui enrichiront les relations entre les auteurs et nous, mais, sur ces points, nous préférons rester discrets pour le moment (concurrence oblige).

Enfin, compte tenu de notre mode de fabrication, de diffusion et de vente, nous réduisons le coût d’édition d’un livre de façon non négligeable. Pas de stock à gérer, et une réduction drastiques des intermédiaires. Ainsi, nous sommes en mesure de proposer un pourcentage intéressant à l’auteur.

GoN : Justement, quelles sont les conditions financières et la durée des contrats éventuels ?

ét : Nous éditons à compte d’éditeur et non pas à compte d’auteur. C’est-à-dire que l’écrivain ne prend aucun risque financier. La mise en page finale, l’impression, la fabrication, la distribution et la vente sont entièrement prises en charge par les éditions du tremplin. En contrepartie, l’auteur nous cède ses droits d’exploitation et touche un pourcentage sur la vente. La base est de 7 % du prix hors taxe du livre, mais évoluera en fonction du nombre d’exemplaires vendus. Un contrat est signé entre l’auteur et les éditions du tremplin pour une durée de six ans renouvelable.

GoN : l’auteur doit-il vous fournir des textes corrigés où vous occupez-vous de la correction et de la mise en forme ?

ét : Si la correction fait partie des étapes incontournables d’un éditeur, l’auteur se doit de présenter un texte qu’il a pris soin de relire (ou de faire relire) pour que ce dernier soit le plus correct et le plus exempt de fautes possibles.

En effet, la correction de l’éditeur se limite à des fautes oubliées, des erreurs de syntaxe, de typographie et à des propositions de remaniement de phrases ou de paragraphes. Il est évident qu’un texte bourré de fautes, même s’il est bon, peut être refusé. À charge à l’auteur de faire un peu d’effort. On a tous dans notre entourage des personnes douées en orthographe.

GoN : Comment vous faire parvenir un manuscrit ?

ét : Pour proposer un texte à notre comité de lecture, l’auteur nous envoie dans un premier temps, au format RTF et de préférence par courriel :
– Un synopsis de son histoire, accompagné de trois chapitres (le premier et le dernier plus un autre de son choix), s’il s’agit d’un roman.
– Deux à trois nouvelles ou poèmes s’il s’agit d’un recueil.
– Un document (d’une dizaine de pages maxi) détaillant précisément l’univers et le principe du jeu (sans entrer dans les règles proprement dites), s’il s’agit d’un JDR.
– D’un synopsis et deux à trois planches au format JPG (avec une définition acceptable pour être lisible à l’écran), s’il s’agit d’une BD en noir et blanc.

Si les extraits retiennent notre attention, nous reprenons contact avec l’auteur afin qu’il nous expédie trois exemplaires imprimés et corrigés de son manuscrit (un seul s’il s’agit d’une BD en noir et blanc ou d’un JDR). Un seul également si l’auteur n’habite pas en France métropolitaine.

Pour de plus amples informations nous invitons vos lecteurs à visiter notre site :

www.editionsdutremplin.com

ou à nous contacter par courriel à l’adresse suivante :

contact@editionsdutremplin.com